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L'histoire de mes photos

On dit souvent qu’une image vaut mille mots.

Ce n’est pas toujours le cas. Chacun se fait sa propre opinion et tire ses propres conclusions. Car oui, nous sommes tous uniques et nous avons une histoire différente.

C’est pourquoi, laissez-moi vous raconter l’histoire des clichés que j’ai pu effectuer.

Bucket shot depuis le mt. Batur

Lever de soleil depuis le Mt. Batur avec une vue sur le Mt. Abang.

Le 20-05-2022, le jour de mon anniversaire, ce moment est très spécial pour moi. Il marque l'accomplissement et la réalisation que chaque jour est unique, qu'il ne se répétera pas.

On se dit bien trop souvent qu'au pire nous avons le jour suivant.
Mais depuis votre naissance, combien de levers de soleil avez-vous observé ?

C’est une photo qui représente l’éphémérité de notre passage.

J’ai vécu ce moment, je le sais, il est gravé, cependant je sais que je ne le revivrai pas. C’est la réalisation que j’ai eu en vivant cette expérience.

Les efforts fournis pour atteindre le sommet.
L’expérience accumulée qui m’a permis de prendre cette photo.
Sara qui a organisé cette journée pour vivre ce moment.

Chaque élément composant l’histoire derrière cette photo la rend d’autant plus unique.

Alors si la version horizontale ne vous convient pas vous avez la possibilité d’avoir la version verticale.

J’ai hésité avant de pouvoir rendre ces clichés disponibles à l’impression tant ils ont une signification pour moi.

Utilisez cette photo comme un totem.

Un totem pour vous rappeler que chaque jour n’est vécu qu’une seule fois et que vos proches ne sont là qu’un instant, alors profitez-en.

Silhouette d’accomplissement

Les montagnes, obstacles que nous gravissons ne sont pas nécessairement les plus grandes ou les plus compliquées, mais, elles restent des accomplissements.

Il faut bien gravir une plus petite montagne pour comprendre l’envergure de ce que l’on accompli. Une fois au sommet apprécier et contempler la vue. Planter le drapeau de notre succès ! Voir que le chemin est encore long, inconnu, caché derrière les nuages.

Il est atteignable ! Gardez-le en vue, vous y retrouverez des obstacles inconnus, des peurs, de l’excitation en agissant.

Si vous avez (et vous en avez forcément) des buts dans votre vie, cette photo représente le chemin qu’il vous reste à accomplir.

La sérénité de la vallée

C’était sur notre retour d’Amed, ville côtière de la petite île de Bali.

Ce jour-là c’était le début de la fête Galungan/Kuningan, une période durant laquelle les Balinais fêtent la victoire de Dharma sur Adharma. La victoire du bien sur le mal.

C’est une période durant laquelle les âmes des proches viennent rendre visite au temple familial.

C’est donc en cette journée, sur le retour, que j’ai demandé à notre conducteur de bien vouloir s’arrêter sur le bord de route.

Le cliché représente la sérénité de la vallée. Des familles qui se retrouvent entre elles pour célébrer ensemble sous la chaleur bienveillante du soleil et la protection des montagnes le retour de leurs proches.

Là où les vagues se brisent

Un bruit blanc nous berce.

Lorsqu’on vous parle de mer, la première chose qui vous traverse l’esprit, c’est la plage, le sable et le bruit des vagues, et vous vous imaginez être allongé sur votre serviette et apprécier la chaleur du soleil.

Il y a cependant ces endroits qui nous séparent de la mer, bien plus dangereux et effrayant. Alors pourquoi lorsque je regarde cette falaise, je la trouve belle dans sa perniciosité ?

Avec au loin le ciel qui joint la mer, au bas la terre qui joint la mer. Les singes qui vagabondent autour des passages pour attraper de la nourriture aux touristes.

Un combat intérieur

Lorsque j’ai pris cette photo, je voulais capturer la vague qui s’écrase contre la roche.

Je n’avais pas vu l’homme en bas à droite. Pourquoi je vous admets cette erreur me direz vous ? C’est un heureux hasard qui rajoute de la force et donne une autre dimension à ce cliché.

Eh bien parce que le plus souvent, on ne remarque pas que c’est contre nous-même que nous nous battons et non pas le monde !

On commet tous des erreurs. On a tous des moments d’inattention. Mais rien n’est incorrigible. Il faut juste savoir s’en rendre compte et ne pas laisser ces erreurs nous noyer. Elles doivent venir s’écraser sur nous, comme la vague sur la photo, mais pas trop fortement, juste assez pour s’en souvenir.

Laisser-aller

S’il y a bien une chose que j’ai comprise, c’est que l’on exprime de la colère sur les sujets dont on a déjà connaissance. Les défauts que l’on connaît. Ces mêmes choses qui nous font nous sentir médiocres.

Les choses qu’on ne souhaite pas affronter ou entendre, on les connaît, mais les entendre de la part de quelqu’un d’autre fait plus de mal qu’on ne se l’imagine.
Car tant qu’on ne l’a pas entendu, ce n’est pas réel.
Tant que c’est dans notre tête, tout vas bien.

Après cette phase revient le calme. Bien que je ne sois pas fan des disputes. J’aime les orages.

Car dans les coups de tonnerre suivant l’éclair, s’amène un vrombissement qui agit comme une douce mélodie.
Le temps s’arrête.

L’Homme regarde stupéfait ce que la nature est capable de produire en étant impuissant et reste émerveillé devant ce spectacle.

3 couches de nature

C’est une photo neutre, parfaite pour décorer n’importe quel intérieur.

La force de cette photo réside dans sa composition, l’inclusion de 3 éléments différents, formant chacun une couche distincte en séparant l’image en 3 zones.

L’eau, la mer, le bleu avec ses nuances de jaunes/oranges amenés par le soleil.

Le sable, la terre, avec son marron, trempé par les allées et venues de l’eau.

La végétation, les plantes, le vert se nourrissant de l’eau distillé par le sable pour continuer à vivre sur sa falaise perché.

Tout est connecté, tout est lié. De 3 couches plates sur une photo, on distingue un cycle et une profondeur qui amène la 2D au niveau de la 3D.

Le réveil d’un village

Avec ses deux murs de plaques tectoniques et sa brise matinale.

Avec ses toits brillants sous la douce lumière du soleil encore à moitié endormi.

Le village est déjà actif. Il n’attend pas que le soleil lui dicte son rythme. Il n’attend pas qu’on lui dise d’accomplir des tâches et de se tenir à un agenda. Le village sait ce qu’il doit faire.

Il le fait avec chaque entité le composant.
Chacune est indépendante l’une de l’autre.

Il est important de rappeler qu’à partir du moment ou nous allons à l’école, on suit les directives qu’on nous donne sans réellement choisir son propre chemin.

Le temple phare

Probablement mon meilleur jeu de mots aujourd’hui.

Ce temple, situé à Uluwatu en bord de falaise, est connu notamment pour sa danse et son chant traditionnel sur les coups de 18h !

Cependant…

Avec le bateau qui traverse la mer en direction du temple, on peut se dire que ce dernier agit comme un phare et guide les personnes décidant de s'aventurer au large.

Un rappel pour garder en tête qu’on peut guider les autres sur leur chemin et les aider. Il suffit parfois juste d’un signe, d’un message, d’un sourire ou juste être présent.

La présence seule aide. Soyez présent. Ça ne semble pas être grand-chose et pourtant, c’est bien plus que ce que vous ne pouvez imaginer.

Si vous êtes arrivé jusqu’ici, merci beaucoup, votre présence et votre soutien importent énormément.

À droite ma vidéo sur l’ascension du Mt. Batur et comment j’ai capturé les clichés du début de cet article.

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