Digital Nomad - L’origine
Avant toute chose…
C’est ma première expérience, la première de ma vie à adopter ce style de vie.
Je suis Cyprian je vais avoir 28 ans et il y a 9 mois avec ma copine, nous avons décidé de changer notre manière de vivre.
J’étais consultant en Lean Management dans une entreprise parisienne, et j’avais depuis 1 an et demi un rythme PLUS QUE SOUTENU !
Ce que j’entends par rythme soutenu :
Chaque lundi matin : Réveil à 4-5h direction l’aéroport pour prendre mon vol et aller chez le client (énormément de bouchons sur Paris et le covid n’a pas vraiment changé les choses à ce niveau-là)
Travailler donc sur le trajet et atterrir en général sur les coups de 10h du matin à destination. Et là, en fonction du pays ou j’atterrissais, c’était Uber ou location de voiture pour aller sur le lieu de la mission.
Travailler jusque 19h-20h peu importe l’heure à laquelle j’ai commencé, et ce avec une charge de travail exponentielle.
Le reste de la semaine ? On maintient un rythme de réveil à 6h pour arriver chez le client à 7h, pour rentrer à l’hôtel entre 20 et 21h, manger et ‘dormir’.
Jeudi, petite exception en fin de journée, on prend l’avion pour rentrer en France, on rentre chez soi à minuit ou 1h du matin dans les meilleurs cas.
Vendredi, présence obligatoire en entreprise dès 8h du matin, avec 1h30 de trajet pour y arriver. Ce qui signifie un réveil… Vous l’avez compris à 5h, 6h du matin ( comme si on avait encore de la force).
Voilà, c’était comme ça, chaque semaine, pendant 1 an et demi.
ET ! Interdit de se plaindre parce que bon, au moins, j’ai un taf.
C’est l’aspect dérangeant, je vendais littéralement ma vie, mon temps libre, mon énergie pour 30K€ annuel. Au bout de 7 mois, je suis passé manager de projet (TRUC de OUF nan ?!), mais bien sûr on ne me promet une augmentation qu’au terme de ma première mission (donc 1 an de projet en plus) en parallèle des missions que j’avais. Oui parce que trop c’est jamais assez.
Mais avant de pouvoir prendre mon nouveau poste ! Nous sommes partis en vacances au Maroc, et ça a été la révélation. FUCK cette vie. FUCK cette manière de vivre. FUUUUUCK la vie bridée par des horaires post seconde guerre mondiale. FUUUUUUCKKK de devoir des comptes à un supérieur qui n’en a rien à branler de ma vie et qui fait étalage de sa richesse (frère commence par bien nous payer).
Retour donc des vacances, prêt à prendre en charge mon nouveau rôle.
Je voulais absolument pouvoir mettre un maximum de côté avant de faire notre projet, mon corps et mon esprit m’ont dit : NON !
J’ai décidé de mettre un terme de ce rythme effréné quand j’ai tout simplement fait un BURN OUT…
Passons donc la période, où, j’ai eu 0 énergie.
J’ai commencé, progressivement, à retrouver ma créativité, l’envie, la magie de créer, et ce n’était pas facile. J’ai vraiment eu de gros doutes, mais avec le soutien des personnes qui m’entourent, j’ai pu, reprendre le contrôle de ma vie. Faire ce qui me plaît. Étouffer petit à petit les voix qui me disent :
Tu vas faire quoi de ta vie ? Rien ne te correspond. Comment tu vas faire rentrer de l’argent ? Comment tu vas vivre ? Pourquoi tu fais ça ? Fais comme tout le monde. TU N’ES PAS DIFFÉRENT !
Qui en a décidé ainsi ? Qui me l’a dit ? Même s’il me l’a dit. Quelle est sa légitimité à décider ce que je fais et la manière dont je veux le faire ? Légitimité = nulle.
Finalement, j’ai créé mon statut, aujourd’hui je suis à mon compte. Je suis parti à l’étranger avec 1000€, et qui va m’arrêter ? PERSONNE.
J’aspire à pouvoir aider les personnes à trouver le bonheur dans leurs vies. D’exploiter leurs potentiels, les encourager à sortir de la voie du malheur. De cette spirale de “mon taf me fait chier, c’est tout le temps la même merde” - Je vous avoue que j’ai essayé avec deux de mes amis. Et je n’ai pas réussi. Et ce n’est pas faute d’avoir pousser, aider, soutenu. Ils n’avaient pas la volonté de se pousser eux-mêmes. J’ai abandonné l’idée de les aider. Peut-être réaliseront-ils eux même. Si c’est le cas, je me ferai un plaisir de les aider à nouveau.
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